L’organisation actuelle des soins urgents est confrontée à une diversité d’enjeux à la fois structurels et organisationnels : manque de temps médical, capacité inégale d’absorption des flux de patients, augmentation de l’intérim médical pouvant fragiliser les équipes en place, phénomènes de violences et d’incivilités envers les soignants, besoins de renforcement des coopérations inter-hospitalières et avec la ville… Des travaux sont menés pour améliorer la situation au sein des SAU.
- Mesure 1 : Soutenir la formation d’agents d’accueil et de bienveillance
- Mesure 2 : Systématiser la présence d’infirmier d’accueil et d’orientation dans les structures d’urgences
- Mesure 3 : Diffuser les protocoles de coopération dans les structures d’urgences
3 protocoles existent pour les services d’urgences : la réalisation de suture simple par l’infirmier, la prescription de bilan radiologique par l’IOA, et la réalisation d’échoguidage pour la ponction veineuse ou pose de voie veineuse périphérique.
- Mesure 4 : Accompagner la création de formation d’infirmiers de pratique avancée (IPA) urgences
En attente des textes réglementaires
Cette mesure a fait l’objet de groupes de travail avec les 5 SAMU, la FHF et la Collégiale des responsables de structures d’urgences. Elle a permis de dégager un cadre régional pour l’appui inter-hospitalier via le contrat d’engagement régional, mais aussi de fournir un outil numérique de mise en relation entre les établissements ayant des gardes à pourvoir et les praticiens disponibles. La réalisation d’audits en cas de difficultés structurelles vient compléter le dispositif.
- Mesure 6 : Soutenir la création de maisons médicales de garde
- Mesure 7 : Renforcer la sécurité des professionnels prenant en charge les soins non programmés