En 2024, l’ARS Hauts-de-France renforce son engagement pour lutter contre le surpoids et l’obésité

Communiqué de presse

A l'occasion de la journée mondiale de l’obésité du 4 mars, l’agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France rappelle son engagement dans la lutte contre le surpoids et l’obésité dans la région avec 9 millions d‘euros dédiés, dont le lancement d’un appel à projets avec les partenaires, doté de 600 000 euros, pour financer des projets de collectivités territoriales.

Alors que la région Hauts-de-France est marquée par une prévalence du surpoids et de l’obésité supérieure à la moyenne nationale et en augmentation ces dernières années, l’ARS Hauts-de-France amplifie sa mobilisation dans la lutte contre le surpoids et l’obésité. Après un budget global de 7 millions d’euros consacrés à l’obésité en 2023, l’ARS renforce ses financements pour 2024 à hauteur de 9 millions d’euros, soit une augmentation de 25% par rapport à l’année précédente.

Promouvoir l’activité physique et une alimentation favorable à la santé

La promotion d’une alimentation saine et d’un mode de vie actif sont des leviers déterminants pour prévenir efficacement le surpoids dès le plus jeune âge.

L’ARS est engagée avec la direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES) Hauts-de-France dans la grande cause nationale dédiée à l’activité physique et sportive en accompagnant le déploiement des dispositifs « bouge 30 minutes » avec notamment les 30 minutes d’activités physiques et sportives dans les écoles.

Pour donner accès à tous à une activité physique, en particulier aux personnes atteintes de maladies chroniques, l’ARS poursuivra son soutien au sport santé et à l’activité physique adaptée dans les territoires en lien avec la DRAJES. Elle octroiera à ce titre en 2024 un soutien financier supplémentaire aux maisons sport santé de 800 000 euros, portant les financements à 1,7 million d’euros.

Dans le champ de l’alimentation, l’agence soutient le déploiement de parcours éducatifs en nutrition à travers le financement d’actions éducatives développées pour les enfants de la maternelle au lycée. En 2024, l’ARS renforcera son soutien en ce sens avec un financement complémentaire d’1 million d’euros.

L’ARS, la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) et l’agence de la transition écologique (ADEME) ont lancé un appel à projet intitulé « Une seule santé » doté de 600 000 euros. Cette initiative permet de soutenir les projets de collectivités (villes et EPCI) qui participent à la promotion d’une alimentation saine, durable et accessible à tous.

Renforcer le repérage et développer les parcours de prise en charge de l’obésité

Outre la prévention, le repérage et la prise en charge des personnes en situation d’obésité s’inscrivent au cœur de l’action de l’ARS. L’ARS accompagne ainsi l’Assurance maladie dans la généralisation du dispositif de prise en charge des enfants en surpoids et en obésité « Mission retrouve ton cap » et qui permet aux enfants de 3 à 12 ans de bénéficier d’une prise en charge précoce et pluridisciplinaire.

L’ARS poursuivra par ailleurs son soutien à la structuration du parcours de soins pour les enfants et les adultes et à leur prise en charge territoriale, soutenue à hauteur de 3,5 millions d’euros, notamment via l’accès à une offre d’éducation thérapeutique du patient et à un renforcement du financement des cinq centres spécialisés obésité de la région (+ 500 000 euros en 2024) qui œuvrent pour sensibiliser, fédérer et coordonner les acteurs impliqués dans la prise en charge de l’obésité.

Obésité en Hauts-de-France : une situation préoccupante

En Hauts-de-France, la prévalence de l’obésité chez les adultes est en augmentation et supérieure à la moyenne nationale (22,1% en 2020 contre 17% de moyenne nationale).

Chez les enfants et les jeunes adultes, la situation et l’évolution sont également préoccupantes : 16% des élèves de 6ème sont en surpoids et 5,7% en situation d’obésité, tandis que la prévalence de l’obésité est forte augmentation chez les 18-24 ans (de 5,4% en 2012 à 9,2% en 2020).