Violences faites aux femmes : faciliter la prise en charge globale des victimes

Actualité

​​​​​​​L’ARS Hauts-de-France et les établissements de santé sont engagés pour un meilleur repérage et accès à une prise en charge globale des femmes victimes de violences conjugales.

L’ARS Hauts-de-France et les établissements de santé sont engagés pour un meilleur repérage et accès à une prise en charge globale des femmes victimes de violences conjugales. A quelques jours du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le point sur la structuration des prises en charge dans la région et notamment sur la labellisation de structures dédiées.

Les services d’urgences accueillent tous types de patients, quelles que soient les causes des symptômes ou affections pour lesquelles une prise en charge urgente est nécessaire. Parmi ces personnes, certaines se présentent aux urgences à la suite de violences conjugales. Au-delà de la prise en charge strictement sanitaire – soigner les conséquences physiques de ces violences – il est nécessaire de mieux repérer les victimes de violence et de pouvoir les orienter vers une prise en charge plus globale : soutien psychologique, consultations médico-légales, dépôt de plainte, etc.

Pour faciliter cette prise en charge globale, essentielle pour les victimes, l’ARS Hauts-de-France finance la structuration d’un parcours de prise en charge et la création de structures dédiées dans la région, avec pour objectif d’initier et d’offrir en un site unique un accompagnement plus large.

4 Maisons des femmes accompagnées

Adossées à un établissement de santé, les maisons des femmes (aussi désignées « maisons des femmes/santé ») proposent une prise en charge globale avec en un même lieu : le recours à des soins, la possibilité pour les victimes de porter plainte, des consultations de psychologues et de psychiatres, et pour certaines maisons une prise en charge en santé des femmes (contraception, dépistage des IST, IVG…).

L’agence régionale de santé Hauts-de-France accompagne le déploiement de ces maisons à travers des financements et leur reconnaissance en qualité de « maison des femmes/santé ». 4 maisons des femmes sont ainsi accompagnées : à l’hôpital Saint-Vincent de Paul à Lille (GHICL), au Groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO) à Creil, au CH de Valenciennes et au CHU d’Amiens.

En plus de ces structures, la prise en charge des victimes en milieu sanitaire se renforce et s’harmonise avec la reconnaissance d’établissements de référence dans les cinq départements. Ils ont vocation à intervenir en recours territorial pour des prises en charge de victimes accueillies dans leur établissement ou d’autres établissements à proximité. Ces établissements ont mis en place des process dédiés et comptent des professionnels formés à l’accompagnement et à l’orientation des victimes.

Outre les 4 maisons des femmes, les hôpitaux de Roubaix, Saint-Quentin, Cateau-Cambrésis, Arras et Calais proposent déjà ou mettent en place un dispositif de prise en charge des femmes victimes de violences (DDVFF). D’autres initiatives propres aux établissements sont opérationnelles ou se mettent en place dans la région pour mieux repérer et prendre en charge les victimes, comme le projet de maison des victimes de violences (MAVIe) du CHU de Lille.

Violences faites aux femmes : faciliter la prise en charge globale des victimes.

Le 25 novembre marque la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Si les hôpitaux accueillent régulièrement des femmes victimes de violences conjugales pour leur apporter les soins nécessaires, l’enjeu est aussi de mieux repérer ces victimes et de pouvoir les orienter vers une prise en charge plus globale : soutien psychologique, consultation médico-légale, dépôt de plainte, etc. Pour cela, l’ARS Hauts-de-France et les établissements de la région sont engagés dans la structuration de cette prise en charge globale avec notamment l’émergence des Maisons des femmes à Creil (GHPSO), à l’hôpital Saint-Vincent de Paul (Lille), au CH de Valenciennes et au CHU d’Amiens.