
Les démarches de démocratie en santé associent dès le départ l’ensemble des acteurs d’un projet dans un esprit de codécision et de coconstruction. Comme les années précédentes, cet AAIDS est venu en soutien des outils démocratiques (débat, réunion publique, enquête, vote, atelier citoyen, plate-forme collaborative, …) animés pour définir, mettre en œuvre et/ou évaluer une offre de santé. Les moyens de recueil des attentes, besoins, avis des usagers sont variés (écrits, oraux, numériques, …) et libres ; l’accessibilité devant guider leurs choix.
En concordance avec le SRS, étaient particulièrement recherchés les projets visant :
le développement du pouvoir d’agir en santé des publics prioritaires : jeunes, des personnes les plus démunies, personnes concernées par les troubles psychiques, des populations les plus éloignées des soins
la promotion et le recours complémentaire aux différentes formes de participation et d’engagement des usagers de la santé (représentants des usagers, patients-experts, patients-partenaires, intervenants-pairs, aidants, etc…)
la participation directe et toute action réussissant à aller vers et faire exprimer les citoyens encore non accompagnés par des établissements ou services
la prise en compte et valorisation de l’expérience patient dans les parcours, les accompagnements, les formations, les dispositifs et politiques locales
Les associations de malades et d’usagers du système de santé agréées (associations à agrément régional ou associations en région bénéficiant d’un mandat d’une association à agrément national), ayant notamment pour mission la défense des droits des usagers et la participation à l’élaboration des politiques de santé ; ou toute autre association de patients pouvant prétendre à l’agrément régional et s’engageant dans une telle démarche
Les communes, intercommunalités volontaires ou déjà impliquées dans une dynamique de (démocratie en) santé
Les acteurs du champ de la santé offrant une offre de santé au plus près des besoins des usagers : hôpitaux de proximité, établissements médico-sociaux, structures d’exercice coordonné, associations de prévention, associations de proximité, établissements scolaires et organismes de formation, …
Cet AAIDS n’était pas destiné à financer :
l’offre de santé en tant que telle (de prévention, de soins, …), mais bien le processus de démocratie en santé qui l’enrichit
des coûts d’investissement (locaux, achats de mobilier, informatique, …), d’études, de Recherche, les formations et accompagnements individuels, les postes de salariés
les projets supra territoriaux et régionaux
les opérateurs et les projets déjà financés par ce même AAIDS les années précédentes.
Le budget total était de 150 000 euros avec un plafond de financement de 10 000 euros par projet.

