Une augmentation significative de l’usage détourné du protoxyde d’azote (dit « gaz hilarant ») est constatée depuis plusieurs années en région comme dans tout le pays, en particulier par les adolescents et jeunes adultes, en raison de son effet euphorisant.
Même si le phénomène reste très difficile à quantifier, les observations de terrain au sein des établissements de santé et dans les rues, ainsi que la multiplication des évocations sur les réseaux sociaux sont les signes d’une consommation croissante.
Deux chiffres en témoigne : le centre d’addictovigilance des Hauts-de-France a recensé 120 cas en 2023 de personnes présentant des complications imputables au protoxyde d’azote, en augmentation par rapport à l’année précédente où 99 cas avaient été identifiés dans la région. Ces données restent partielles en raison de la sous-déclaration auprès du centre et de l’impossibilité dans certains cas d’établir un lien entre un accident et la consommation de protoxyde d’azote.