Depuis le 12 juin, 29 cas ont été enregistrés (28 enfants et 1 personne âgée), 10 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, un nouveau cas d’enfant a été enregistré. Il n’a pas déclaré le syndrome et est rentré à son domicile, comme c’est le cas désormais de tous les enfants pris en charge par le centre hospitalier de Saint-Quentin.
Au 29 juin, 7 malades restent hospitalisés.
D’après les investigations, les deux derniers cas résulteraient d’une contamination entre personnes au sein du cercle familial. Ce type de contamination, dite « secondaire » s’explique par la transmission par les mains des bactéries présentes dans les selles de personnes malades. C’est la raison pour laquelle elle survient le plus souvent au sein d’un même domicile et en présence de jeunes enfants pour lesquels il est plus difficile d’appliquer les règles d’hygiène. Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes. Pour rappel, les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé.
Vigilance concernant 3 événements organisés sur le saint-quentinois
Les services de l’État ont été informés de trois événements organisés ces derniers jours au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommée :
- Le tournoi de football « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin ;
- La fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin ;
- La kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux le 20 juin.
Les équipes participantes ou organisateurs de ces événements ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé. Aucun cas d’intoxication alimentaire sévère parmi les participants de ces événements n’a été constaté à cette heure.
Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces cinq boucheries qui restent fermées ne les consommez pas. Si vous avez congelé de la viande achetée dans l’une des cinq boucheries entre le 6 et le 10 juin, ne la consommez pas (le froid ne tue pas les bactéries) et contactez la Préfecture au 06 70 45 71 90 ou la direction départementale de la protection des populations sur la boîte ddpp@aisne.gouv.fr. Cette viande pourrait le cas échéant faire l’objet d’analyses et contribuer ainsi à l’enquête.
Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 28 cas ont été enregistrés : 27 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 10 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, deux nouveaux cas d’enfants ont été enregistrés. Ils n’ont pas déclaré le syndrome et sont suivis à domicile.
Tous les services de l’État sont mobilisés pour réaliser dans les plus brefs délais les investigations auprès des familles afin de connaître le parcours alimentaire des derniers cas connus.
Aujourd’hui, 7 personnes restent hospitalisées et 19 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des malades font l’objet d’un suivi médical continu. Pour rappel, les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé.
Vigilance concernant 3 événements organisés sur le saint-quentinois
Les services de l’État ont été informés de trois événements organisés ces derniers jours au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommée :
- Le tournoi de football « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin ;
- La fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin ;
- La kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux le 20 juin.
Les équipes participantes ou organisateurs de ces événements ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé. Aucun cas d’intoxication alimentaire sévère parmi les participants de ces événements n’a été constaté à cette heure.
Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une des boucheries encore fermées, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 26 cas ont été enregistrés : 25 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 10 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, un nouveau cas a été enregistré porteur de SHU. Il s’agit d’un enfant résidant en Île-de-France qui a séjourné ces dernières semaines à plusieurs reprises dans le saint-quentinois.
Tous les services de l’État sont mobilisés pour réaliser dans les plus brefs délais les investigations auprès des familles afin de connaître le parcours alimentaire des derniers cas connus.
Aujourd’hui, 11 personnes restent hospitalisées et 14 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des malades font l’objet d’un suivi médical continu. Pour rappel, les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé.
Point sur les investigations et analyses en cours
À ce stade, les investigations et analyses continuent à orienter vers un lien épidémiologique étroit entre des boucheries identifiées et fermées par précaution et les premiers cas. En effet, dans les premiers résultats des analyses obtenus, des traces de contamination par la bactérie E.Coli ont été détectées dans les viandes ou sur les surfaces de certaines des boucheries qui ont fait l’objet d’investigations.
Les résultats étant négatifs pour le rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune, celui-ci pourra reprendre son activité après avoir réalisé les opérations préalables.
L’activité des établissements suivants reste suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail. L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962.
Les autorités continuent de mener des analyses. L’investigation se poursuit donc et les prochains éléments seront transmis aux autorités judiciaires en charge de l’enquête.
Au regard du nombre des victimes et de la technicité des investigations attendues, le parquet de Saint-Quentin s’est dessaisi pour le pôle de santé publique du parquet de Paris. Les investigations ont été confiées à l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique), la BNEVP (Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires) et au commissariat de Saint-Quentin.
Vigilance concernant 3 événements organisés sur le saint-quentinois
Les services de l’État ont été informés de trois événements organisés ces derniers jours au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommée :
- Le tournoi de football « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin ;
- La fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin ;
- La kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux le 20 juin.
Les équipes participantes ou organisateurs de ces événements ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé. Aucun cas d’intoxication alimentaire sévère parmi les participants de ces événements n’a été constaté à cette heure.
Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 25 cas ont été enregistrés : 24 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 9 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, 2 nouveaux cas d’enfants ont été enregistrés. Ils n’ont pas déclaré le syndrome et sont suivis à domicile.
Tous les services de l’État sont mobilisés pour réaliser dans les plus brefs délais les investigations auprès des familles afin de connaître le parcours alimentaire des derniers cas connus.
Aujourd’hui, 10 personnes restent hospitalisées et 14 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des malades font l’objet d’un suivi médical continu. Pour rappel, les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine de la contamination. Dans le cadre de ces investigations, toutes les pistes sont exploitées, analysées et remontées afin de n’écarter aucune source de contamination possible. Pour rappel, des analyses sont en cours pour six boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail. L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962, et celle du rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune sont également préventivement suspendues et les analyses sont en cours. Les enquêtes alimentaires sur l’origine des contaminations réalisées ces derniers jours n’ont pas mis en évidence de nouveaux commerces.
Pour rappel, la décision de suspendre l’activité est prise sur la base des investigations conduites sur les consommations de chacune des personnes intoxiquées. À ce stade, la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande. La restauration scolaire n’est ciblée dans aucun des cas recensés.
L’enquête judiciaire ouverte le 19 juin est en cours. Au regard du nombre des victimes et de la technicité des investigations attendues, le parquet de Saint-Quentin s’est dessaisi pour le pôle de santé publique du parquet de Paris. Les investigations ont été confiées à l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique), la BNEVP (Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires) et au commissariat de Saint-Quentin.
Point sur les méthodes d’analyses
Les échantillons prélevés dans les lieux de vente sont en cours d’analyse par le laboratoire national de référence (LNR) pour identifier l’éventuelle présence de bactéries, et préciser leurs caractéristiques génomiques complètes. Les prélèvements biologiques réalisés sur les patients sont également en cours d’analyse, dans un premier temps au laboratoire du centre national de référence (CNR) pour isoler la bactérie, puis au laboratoire de l’Institut Pasteur pour procéder à son séquençage génomique. Ce séquençage des bactéries est indispensable pour pouvoir comparer avec certitude les bactéries relatives à la viande et aux patients. C’est cette comparaison qui permettra, le cas échéant, de confirmer un lien de causalité entre la présence d’une bactérie dans la viande et l’intoxication d’un malade.
Les deux laboratoires LNR et CNR sont mobilisés pour obtenir des premiers résultats le plus rapidement possible. Outre le temps logistique de la réalisation des prélèvements, plusieurs étapes sont nécessaires pour obtenir les informations indispensables sur les caractéristiques et l’identité de la bactérie : confirmer l’infection par la bactérie ; mettre la bactérie en culture dans un incubateur ; isoler la bactérie concernée parmi les milliards présentes dans l’organisme ; puis réaliser un séquençage du génome des bactéries.
Les premiers prélèvements transmis en analyse concernent le premier cas identifié pour lequel des résultats sont attendus en cette fin de semaine. Les résultats des autres cas seront disponibles les jours suivants.
Vigilance concernant 3 événements organisés sur le saint-quentinois
Les services de l’État ont été informés de trois événements organisés ces derniers jours au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommée :
- Le tournoi de football « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin ;
- La fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin ;
- La kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux le 20 juin.
Les équipes participantes ou organisateurs de ces événements ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé. Aucun cas d’intoxication alimentaire sévère parmi les participants de ces événements n’a été constaté à cette heure.
Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 23 cas ont été enregistrés : 22 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 9 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, 1 nouveau cas d’un enfant a été enregistré. Il n’a pas déclaré le syndrome. Aujourd’hui, 10 personnes restent hospitalisées et 12 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des malades font l’objet d’un suivi médical continu.
Pour rappel, les premiers symptômes digestifs liés à la présence de la bactérie E. Coli peuvent se manifester dans les 10 jours après la consommation de l’aliment contaminé.
Tous les services de l’État sont mobilisés pour réaliser dans les plus brefs délais les investigations auprès des familles afin de connaître le parcours alimentaire des derniers cas connus.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine de la contamination. Dans le cadre de ces investigations, toutes les pistes sont exploitées, analysées et remontées afin de n’écarter aucune source de contamination possible. Pour rappel, des analyses sont en cours pour six boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail. L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962, et celle du rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune sont également préventivement suspendues et les analyses sont en cours. Les enquêtes alimentaires sur l’origine des contaminations réalisées ces derniers jours n’ont pas mis en évidence de nouveaux commerces.
Pour rappel, la décision de suspendre l’activité est prise sur la base des investigations conduites sur les consommations de chacune des personnes intoxiquées. À ce stade, la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande. La restauration scolaire n’est ciblée dans aucun des cas recensés.
L’enquête judiciaire ouverte le 19 juin est en cours.
Point sur les méthodes d’analyses
Les échantillons prélevés dans les lieux de vente sont en cours d’analyse par le laboratoire national de référence (LNR) pour identifier l’éventuelle présence de bactéries, et préciser leurs caractéristiques génomiques complètes. Les prélèvements biologiques réalisés sur les patients sont également en cours d’analyse, dans un premier temps au laboratoire du centre national de référence (CNR) pour isoler la bactérie, puis au laboratoire de l’Institut Pasteur pour procéder à son séquençage génomique. Ce séquençage des bactéries, qui nécessite des délais incompressibles, est indispensable pour pouvoir comparer avec certitude les bactéries relatives à la viande et aux patients. C’est cette comparaison qui permettra, le cas échéant, de confirmer un lien de causalité entre la présence d’une bactérie dans la viande et l’intoxication d’un malade. Les premiers résultats de ces analyses consolidées et comparées devraient être connus d’ici à la fin de la semaine.
Vigilance concernant 3 événements organisés sur le saint-quentinois
Les services de l’État ont été informés de trois événements organisés ces derniers jours au cours desquels de la viande issue de boucheries fermées a été consommée :
- Le tournoi de football « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin ;
- La fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin ;
- La kermesse de l’école d’Etaves-et-Bocquiaux organisée le 20 juin.
Les équipes participantes ou organisateurs de ces événements ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé.
Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 22 cas ont été enregistrés : 21 enfants et 1 personne âgée ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 9 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le dernier point de situation, 3 nouveaux cas ont été enregistrés dont 2 enfants et 1 personne âgée qui n’ont pas déclaré le syndrome.
Aujourd’hui, 10 personnes restent hospitalisées dont 4 sont dialysées. 11 ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des personnes font l’objet d’un suivi médical continu. Les investigations sanitaires des derniers cas sont en cours.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine de la contamination. Pour rappel, des analyses sont en cours pour six boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue: la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail. L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962, et celle du rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune sont également préventivement suspendues et les analyses sont en cours.
Les enquêtes alimentaires sur l’origine des contaminations réalisées ces derniers jours n’ont pas mis en évidence de nouveaux commerces. Pour rappel, la décision de suspendre l’activité est prise sur la base des investigations conduites sur les consommations de chacune des personnes intoxiquées. À ce stade, la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande. La restauration scolaire n’est ciblée dans aucun des cas recensés.
Point sur les méthodes d’analyses
Les échantillons prélevés dans les lieux de vente sont en cours d’analyse par le laboratoire national de référence (LNR) pour identifier l’éventuelle présence de bactéries, et préciser leurs caractéristiques génomiques complètes. Les prélèvements biologiques réalisés sur les patients sont également en cours d’analyse, dans un premier temps au laboratoire du centre national de référence (CNR) pour isoler la bactérie, puis au laboratoire de l’Institut Pasteur pour procéder à son séquençage génomique. Ce séquençage des bactéries, qui nécessite des délais incompressibles, est indispensable pour pouvoir comparer avec certitude les bactéries relatives à la viande et aux patients. C’est cette comparaison qui permettra, le cas échéant, de confirmer un lien de causalité entre la présence d’une bactérie dans la viande et l’intoxication d’un malade. Les premiers résultats de ces analyses consolidées et comparées devraient être connus d’ici à la fin de la semaine.
Vigilance concernant les événements sportifs « festival des petits as » et « fête du mini- basket »
Au cours de l’évènement sportif « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin et de la fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin, de la viande issue de boucheries fermées a été consommée. Les clubs ayant participé à ces événements ou les organisateurs ont été contactés en leur demandant de relayer par tout moyen aux participants les informations, recommandations et mesures de prévention transmises par l’agence régionale de santé. Pour rappel, nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Mesures de prévention
L’ARS appelle les personnes ayant acheté de la viande dans l’une des boucheries concernées à nettoyer leur réfrigérateur dès lors que celle-ci y a été stockée. Ce nettoyage peut se faire à l'eau savonneuse par exemple, puis en rinçant avec de l'eau légèrement javellisée. En cas d'utilisation d'une éponge, la désinfecter au préalable, par de l'eau javellisée ou par la chaleur. D’une façon générale, le nettoyage du réfrigérateur est recommandé dès qu’il y a salissure ou de façon régulière (recommandations de l’ANSES). Plus d'informations ici : Comment garantir l'hygiène des aliments dans son réfrigérateur ? | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
L’ARS rappelle que le SHU n’est pas un virus, c’est le résultat d’une contamination bactériologique. La transmission se fait très majoritairement par l’alimentation. Elle reste toutefois possible de « main à main », d’où l’importance des gestes d’hygiène. Les enfants, les personnes fragiles (personnes âgées, personnes immunodéprimées) sont particulièrement exposées au risque d’intoxication sévère.
Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes.
D’une façon générale :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 19 enfants ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère dont 8 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Depuis le précédent point de situation, deux nouveaux cas ont été enregistrés. Ils n'ont pas développé le syndrome.
Au total, sur les 19 enfants concernés, 6 enfants sont dialysés, 10 enfants ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des enfants font l’objet d’un suivi médical continu.
À ce stade, les investigations sanitaires permettent d’indiquer que tous les enfants ont en commun d’avoir mangé de la viande.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine de la contamination. Pour rappel, des analyses sont en cours pour six boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail. L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962, et celle du rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune sont également préventivement suspendues et les analyses sont en cours. Les enquêtes alimentaires sur l’origine des contaminations réalisées ces deux derniers jours n’ont pas mis en évidence de nouveaux commerces.
La décision de suspendre l’activité est prise sur la base des investigations conduites sur les consommations de chacune des personnes intoxiquées. À ce stade, la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande ; la restauration scolaire n’est ciblée dans aucun des cas recensés. Pour autant, l’origine de la viande n’étant pas encore connue, il est nécessaire de prendre en considération l’ensemble des lieux où une ou plusieurs personnes contaminées a consommé. La suspension est effective le temps que les analyses des prélèvements permettent de lever le doute ou au contraire de confirmer une contamination. Les résultats de ces analyses sont attendus d’ici la fin de semaine.
La procureure de la République de Saint-Quentin a annoncé aujourd’hui qu'une enquête judiciaire a été ouverte jeudi 19 juin. Elle est ouverte contre X des chefs d’homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger de la vie d’autrui et tromperie sur la marchandise présentant un danger pour la vie humaine.
Recommandations particulières
Au cours de l’évènement sportif « Festival des petits as » organisé à Saint-Quentin les 21 et le 22 juin, de la viande issue d’une des boucheries fermées a été consommée. Nous invitons les participants à surveiller leur état de santé et à contacter le 15 en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Les mêmes recommandations s’appliquent à la fête du mini basket de Gauchy organisée le 21 juin.
Recommandations générales
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé. Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Rappel des mesures de prévention
L’Agence régionale de santé rappelle que la transmission des bactéries de personne-à-personne est possible. Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes. Par ailleurs :
- Les viandes doivent être cuites à coeur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 17 enfants ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère (diarrhées glairo-sanglantes) dont 8 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). 3 nouveaux cas ont été enregistrés cette nuit, aucun n’a développé le syndrome.
4 enfants ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des enfants font l’objet d’un suivi médical continu.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine la contamination. Pour rappel, des analyses sont déjà actuellement en cours pour quatre boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail.
L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962, et celle du rayon boucherie de l’Intermarché de Gauchy, rue Auguste Delaune sont également préventivement suspendues et les prélèvements sont en cours.
La décision de suspendre l’activité est prise sur la base des investigations conduites sur les consommations de chacune des personnes intoxiquées. À ce stade, la cause la plus probable de la contamination est la consommation de viande. Pour autant, l’origine de la viande n’étant pas encore connue, il est nécessaire de prendre en considération l’ensemble des lieux où une ou plusieurs personnes contaminées a consommé. La suspension est effective le temps que les analyses des prélèvements permettent de lever le doute ou au contraire de confirmer une contamination.
Recommandation
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces six boucheries, ne les consommez pas.
Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces six établissements, surveillez votre état de santé.
Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes.
Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Rappel des mesures de prévention
L’Agence régionale de santé rappelle que la transmission des bactéries de personne-à-personne est possible. Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes. Par ailleurs :
- Les viandes doivent être cuites à coeur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Evolution du nombre de cas
Depuis le 12 juin, 14 enfants ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère (diarrhées glairo-sanglantes) dont 8 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU). 3 nouveaux cas ont en effet été enregistrés aujourd’hui, dont deux ont développé le syndrome. 4 enfants ont pu quitter l’hôpital et regagner leur domicile. L’ensemble des enfants fait l’objet d’un suivi médical continu.
Point sur les investigations en cours
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) poursuivent leurs investigations pour trouver l’origine la contamination. Pour rappel, des analyses sont actuellement en cours pour quatre boucheries saint-quentinoises, dont l’activité a été préventivement suspendue : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta ; la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail.
L’activité du rayon boucherie du supermarché TMS Destock/ TMS market, 4 rue du 19 mars 1962 est également préventivement suspendue et les prélèvements sont en cours.
Recommandations
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans l’une de ces cinq boucheries, ne les consommez pas. Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces cinq établissements, surveillez votre état de santé.
Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées glairo-sanglantes. Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15.
Rappel des mesures de prévention
L’Agence régionale de santé rappelle que la transmission des bactéries de personne-à-personne est possible. Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas ou après un passage aux toilettes. Par ailleurs :
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
Si vous souhaitez disposer d’informations
Une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Depuis le 12 juin, 11 enfants ont été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère (diarrhées sanglantes). 6 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont l’un est malheureusement décédé.
En effet, depuis hier soir, trois nouveaux cas ont été détectés. L’un chez un enfant résidant dans l’agglomération de Saint-Quentin et l’autre chez un enfant résidant dans la Marne mais ayant consommé des produits issus de l’une des boucheries saint-quentinoises dont l’activité a été suspendue le 19 juin. Un dernier cas, identifié ce soir, est en cours d’investigation.
Les services de l’État (ARS, préfecture, DDPP, Santé publique France) restent totalement mobilisés pour trouver l’origine de la contamination. Les investigations sont élargies à de nouveaux établissements dans lesquels des prélèvements ont été réalisés.
Par précaution, il est demandé de ne plus consommer les denrées achetées dans quatre boucheries.
Il est demandé de ne plus consommer les denrées achetées dans ces quatre établissements : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin à Saint-Quentin ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta à Saint-Quentin, la boucherie « El Baraka », 52 avenue Robert Schuman à Saint-Quentin et la boucherie « La Fayette », 100 rue Raspail à Saint-Quentin.
Par précaution, il est procédé au retrait des denrées et au rappel auprès des consommateurs de celles vendues depuis le 1er juin.
Rappel des recommandations à la population
Si vous avez acheté des produits depuis le 1er juin dans ces quatre établissements :
- Ne les consommez pas.
- Si vous avez conservé des denrées d’origine animale achetées entre le 1er et le 14 juin dans l’une de ces quatre boucheries, contactez la direction départementale de la protection des populations sur la boîte mail ddpp@aisne.gouv.fr pour d’éventuels prélèvements en précisant les produits concernés, leur date d’achat, leur modalité de conservation (frais ou congelé) et un numéro de téléphone sur lequel vous pourrez être recontactés par les services d’investigation.
Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces quatre établissements : surveillez votre état de santé.
Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées sanglantes
Si vous constatez que votre enfant présente des diarrhées sanglantes faites le 15. La transmission de personne-à-personne est possible, en particulier en milieu familial ou dans des collectivités de jeunes enfants. Les mesures d’hygiène des mains doivent ainsi être systématiques en cas de diarrhées.
Si vous ou vos enfants n’avez aucun symptôme, il n’est pas nécessaire de contacter ou de consulter un médecin, ni d’appeler le 15 au risque d’engorger les services de secours.
Si vous souhaitez disposer d’informations, une cellule d’information du public (CIP) est mise en place en Préfecture à compter du samedi 21 juin 2025. Elle est joignable au 09 70 80 90 40 de 8 h à 18 h.
Les investigations menées par Santé publique France autour des cas d’infection alimentaire constatés depuis le 12 juin dans l’agglomération de Saint-Quentin ont donné des premières informations. Il s’avère que les enfants malades ont consommé de la viande ou des produits à base de viande issus de deux établissements quelques jours avant les symptômes. Il n’est pas possible d’affirmer à ce stade que la consommation des produits issus de ces deux établissements est à l’origine de la contamination. Les investigations sur l’ensemble des cas se poursuivent.
Par principe de précaution, il a été décidé de procéder immédiatement à l’inspection par les services de la direction départementale de la protection des populations des deux établissements dont sont issus les aliments consommés : la boucherie « La Direction », boulevard Henri Martin à Saint-Quentin qui concerne 5 enfants ; la boucherie « Family », 3 bis boulevard Gambetta à Saint-Quentin qui concerne 1 enfant.
Des prélèvements ont été effectués afin de rechercher la bactérie en cause. Les échantillons sont acheminés vers le laboratoire national de référence à Marcy l’Étoile dans le Rhône pour une mise en culture immédiate. Une enquête relative à la traçabilité des viandes utilisées sur ces deux établissements est en outre engagée.
Il convient d’attendre les résultats de cette enquête ainsi que les résultats des analyses qui devraient être connus en tout début de semaine prochaine.
Toutefois, il a été décidé de suspendre immédiatement l‘activité de ces établissements par arrêté préfectoral du 19 juin. Cette décision est motivée par le risque de persistance d’une contamination bactérienne des locaux, des équipements et matériels ou des produits pendant plusieurs semaines et par l’urgence à agir au regard de la gravité des symptômes observés dont un décès.
Pour les deux boucheries, la réouverture est conditionnée aux résultats des investigations et à l’évolution rassurante de la situation épidémiologique.
Par précaution il est demandé de ne plus consommer les denrées achetées dans ces deux établissements.
Par précaution, les deux professionnels procèdent à un retrait de la vente des denrées et un rappel de celles vendues depuis le 1er juin.
Les personnes qui ont acheté des merguez, saucisses et viandes d’agneau entre le 1er et le 8 juin dans ces deux établissements et qui ne les auraient pas encore consommées doivent s’abstenir de les consommer et sont invitées à contacter la direction départementale de la protection des populations sur la boîte ddpp@aisne.gouv.fr ou par téléphone 03 64 54 61 00 en précisant les produits concernés, leur date d’achat, leurs modalités de conservation (réfrigérateur, congélation), et un numéro de téléphone à contacter afin que des prélèvements et des analyses puissent être effectués.
Si vous ou vos enfants avez consommé des denrées issues de ces deux établissements, il est conseillé de surveiller votre état de santé.
Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées sanglantes
Si vous constatez que votre enfant présente des diarrhées sanglantes faites le 15. La transmission de personne-à-personne est possible, en particulier en milieu familial ou dans des collectivités de jeunes enfants. Les mesures d’hygiène des mains doivent ainsi être systématiques en cas de diarrhées.
Recommandations d’hygiène pour prévenir le risque d’infection alimentaire
Comme pour toute toxi-infection alimentaire, la prévention passe par le respect des règles suivantes :
- Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
- Les viandes doivent être cuites à cœur.
- Le SHU, une complication d’une maladie bactérienne
Le SHU [Syndrome Hémolytique et Urémique] est une maladie infectieuse le plus souvent d’origine alimentaire qui survient dans la plupart des cas comme complication d’une intoxication à une bactérie de la famille des Escherichia coli (E. coli). Une infection par la bactérie E. coli se manifeste par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois de vomissements qui peuvent évoluer, après une semaine environ, vers une forme sévère de l’infection. Celle-ci se manifeste par une grande fatigue, une pâleur et un malade qui urine beaucoup moins (voire pas du tout), avec des urines plus foncées. C’est ce qu’on appelle le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le malade doit être hospitalisé rapidement et recevoir un traitement adapté. Cette maladie reste peu fréquente avec entre 100 et 165 enfants recensés chaque année par Santé publique France.
Un huitième cas de diarrhées glairo-sanglantes a été confirmé dans la soirée du 18 juin chez un enfant résidant dans l’agglomération de Saint-Quentin. Depuis le 12 juin, 8 enfants habitant Saint-Quentin ou dans les environs ont ainsi été pris en charge pour symptomatologie digestive sévère (diarrhées sanglantes). 5 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), dont l’un est malheureusement décédé. Des analyses biologiques sont en cours pour identifier la souche bactérienne ayant infecté chaque enfant.
Tous les moyens sont mobilisés pour identifier l’origine de cette intoxication et prendre en charge les enfants malades
Depuis le signalement des cas, Santé publique France et l’ARS déploient tous les moyens pour identifier une éventuelle origine commune de la contamination. Au stade actuel des investigations, l’enquête a permis de confirmer que ces 8 enfants n’ont pas pris de repas en commun et qu’ils ne fréquentent pas tous les mêmes collectivités. Les investigations se poursuivent sur tous les lieux d’approvisionnement.
Le contrôle sanitaire réalisé le 17 juin confirme l’absence de contamination bactériologique de l’eau du robinet : l’eau du robinet est donc consommable. Elle peut être utilisée pour boire et pour tous les usages courants (toilettes, vaisselle, nettoyage etc). Les dernières analyses de l’eau réalisées à la piscine « La Bul », ainsi que dans la ville de Gauchy sont également conformes.
Les recherches se poursuivent activement. Plus de trente collaborateurs de l’ARS et de SPF sont spécifiquement mobilisés pour investiguer auprès des familles et dans les milieux fréquentés par les enfants, pour coordonner les services médicaux et assurer avec la préfecture et la ville de Saint-Quentin l’information de la population.
Les services du centre hospitalier de Saint-Quentin, des centres hospitaliers du territoire et des CHU d’Amiens et de Lille sont organisés et coordonnés pour prendre en charge les patients qui en auraient besoin. Les capacités d’accueil dont suffisantes pour répondre aux besoins d’hospitalisation.
Faites le 15 sans attendre en cas de diarrhées sanglantes
Si vous constatez que votre enfant présente des diarrhées sanglantes faites le 15. La transmission de personne-à-personne est possible, en particulier en milieu familial ou dans des collectivités de jeunes enfants. Les mesures d’hygiène des mains doivent ainsi être systématiques en cas de diarrhées.
Recommandations d’hygiène pour prévenir le risque d’infection alimentaire
Comme pour toute toxi-infection alimentaire, la prévention passe par le respect des règles suivantes :
- Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
- Les viandes doivent être cuites à coeur.
Pour plus d’informations sur la maladie et les mesures de prévention, consulter le site internet de Santé publique France : Syndrome hémolytique et urémique – Santé publique France .
Le SHU, une complication d’une maladie bactérienne
Le SHU est une maladie infectieuse le plus souvent d’origine alimentaire qui survient dans la plupart des cas comme complication d’une intoxication à une bactérie de la famille des Escherichia coli (E. coli). Une infection par la bactérie E. coli se manifeste par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois de vomissements qui peuvent évoluer, après une semaine environ, vers une forme sévère de l’infection. Celle-ci se manifeste par une grande fatigue, une pâleur et un malade qui urine beaucoup moins (voire pas du tout), avec des urines plus foncées. C’est ce qu’on appelle le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le malade doit être hospitalisé rapidement et recevoir un traitement adapté. Cette maladie reste peu fréquente avec entre 100 et 165 enfants recensés chaque année par Santé publique France.
Sept cas de diarrhées glairo-sanglantes ont été recensés chez des enfants de 1 à 12 ans résidant à Saint-Quentin et dans les environs. Les symptômes ont débuté entre le 12 et le 17 juin, 4 d’entre eux ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU) dont l’un est décédé. Santé publique France (SPF) et l’agence régionale de santé (ARS) réalisent des investigations pour identifier l’origine des contaminations.
L’ARS a été informée du décès le 16 juin d’un enfant de 12 ans habitant Saint-Quentin d’un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le SHU est une complication rare qui se caractérise notamment par une insuffisance rénale aiguë, due à la présence d’une shigatoxine. Six autres enfants, résidant également à Saint-Quentin ou dans les environs, ont été pris en charge aux urgences du centre hospitalier de Saint-Quentin entre le 13 et le 18 juin pour symptomatologie digestive sévère (diarrhées sanglantes), dont trois présentent un SHU.
Des analyses biologiques sont en cours pour identifier la souche bactérienne ayant infecté chaque enfant et pour déterminer si ces souches présentent des caractéristiques similaires entre elles.
Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de cette intoxication
Dès le signalement de ces cas, SPF et ARS ont immédiatement engagé les investigations pour rechercher une éventuelle origine commune de la contamination. Les premiers éléments de l’enquête n’ont pas permis d’établir la prise de repas en commun pour ces 7 enfants. Au stade actuel des investigations, il apparait que les enfants ne fréquentent pas tous les mêmes collectivités et les sources d’approvisionnement alimentaire des familles sont multiples. Les investigations se poursuivent activement.
Le SHU, une complication d’une maladie bactérienne
Le SHU est une maladie infectieuse le plus souvent d’origine alimentaire qui survient dans la plupart des cas comme complication d’une intoxication à une bactérie de la famille des Escherichia coli (E. coli). Une infection par la bactérie E. coli se manifeste par de la diarrhée souvent accompagnée de sang, des douleurs abdominales et parfois de vomissements qui peuvent évoluer, après une semaine environ, vers une forme sévère de l’infection. Celle-ci se manifeste par une grande fatigue, une pâleur et un malade qui urine beaucoup moins (voire pas du tout), avec des urines plus foncées. C’est ce qu’on appelle le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Le malade doit être hospitalisé rapidement et recevoir un traitement adapté. Cette maladie reste peu fréquente avec entre 100 et 165 enfants recensés chaque année par Santé publique France.
Consultez un médecin sans attendre en cas de diarrhées sanglantes.
Si vous constatez que votre enfant présente des diarrhées sanglantes faites le 15.
La transmission de personne-à-personne est possible, en particulier en milieu familial ou dans des collectivités de jeunes enfants. Les mesures d’hygiène des mains doivent ainsi être systématiques en cas de diarrhées.
Recommandations d’hygiène pour prévenir le risque d’infection alimentaire
Comme pour toute toxi-infection alimentaire, la prévention passe par le respect des règles suivantes :
- Le lavage des mains doit être systématique avant la préparation des repas.
- Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas consommer de produits à base de lait cru.
- Les légumes, les fruits et les herbes aromatiques doivent être soigneusement lavés, particulièrement lorsqu’ils sont consommés crus.
- Les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés.
- Les plats cuisinés et les restes alimentaires doivent être rapidement mis au réfrigérateur et suffisamment réchauffés et consommés rapidement.
- Les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec des aliments crus), ainsi que les plans de travail, doivent être soigneusement lavés.
- Les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrent, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.).
- Les viandes doivent être cuites à coeur.
Pour plus d’informations sur la maladie et les mesures de prévention, consulter le site internet de Santé publique France.